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Urban Act Map  carte participative pour une nouvelle approche dans la production d'espace public

Depuis quelques années maintenant, on perçoit un désir d’innovation dans les manières de penser la ville et de nouveaux acteurs émergent. Les institutions continuent leurs actions de production d’espace public pendant que des collectifs tels que Raumlabor, ETC, ou Basurama tentent d’offrir des alternatives aux pratiques traditionnelles. Ces nouvelles méthodes cherchent souvent à redonner une place à l’habitant - premier usager de l’espace publique - dans la conception de sa ville, de son environnement proche. On voit également que ces initiatives se développent dans des petites échelles, très locales mais elles n’en sont pas moins valables et utiles puisqu’elles répondent à des problématiques précises et ont un impact direct et visible sur un quartier, un complexe de logement, un village. On peut observer une dynamique autour de ces projets alternatifs de production d’espace public mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit de plusieurs micro-actions qui isolées n’ont qu’un impact réduit sur l’évolution globale d’une nouvelle pensée de l’urbanité. 
Dès lors comment peut-on parvenir à développer un discours d’ensemble et appuyer ce mouvement alternatif ?

Comment lui permettre d’avoir un poids incontestable face aux pouvoirs publics ?

Plus largement comment permettre l’appropriation par chacun de ces nouvelles pensées ?

 

Il ne s’agit pas de rédiger un mode d’emploi à reproduire et encore moins une norme type HQE à respecter car on saperai ainsi les principes même de ce type d’action qui se démarquent par leur adaptabilité, leur variété, leur spontanéité. Il s’agit d’utiliser des moyens non invasifs afin de créer une conscience commune par le recensement et la mise en évidence de ces initiatives. L’hypothèse défendue est la suivante : 

Une meilleure visibilité associée à la mise en relation des centaines de micro-projets qui germent un peu partout aura un effet fédérateur et révélera le caractère universel des ces nouvelles pratiques de production d’espace public. Dès lors ces initiatives ne seraient plus perçues dans leur dimension individuelle mais comme s’inscrivant dans une mouvance globale, une volonté de changement à grande échelle. De plus, la création d’une plateforme participative de mise en commun des propositions alternatives de production de l’espace public constituera non seulement un support de connaissances théoriques mais également un catalogue de dispositifs pratiques. C’est un outil qui, mis à disposition du collectif, de l’architecte, de l’association ou de l’habitant lui même, doit aider à concevoir et à réinventer la ville. En bref, il s’agit d’étayer son action en s’appuyant sur les centaines d’expériences déjà menées à travers le monde mais également de communiquer et transmettre ses propres données en vue d’un échange dans les deux sens.

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